Tôt hier matin, huit cars de la compagnie CabAro servant au transport scolaire ont brûlé dans leur dépôt, un incendie que la gendarmerie soupçonne d’être criminel.
Le dépôt de cars a pris feu durant la nuit. Ce sont en tout huit cars qui sont bons pour la casse et deux autres qui ont été touchés mais qui devraient pouvoir être remis en service. Tous les véhicules étaient stockés là le temps des vacances. Le feu a été signalé aux alentours de 4h30 par un employé de l’entreprise de distribution de boissons adjacente, France Boissons. Immédiatement prévenus, les pompiers ont lutté pour l’éteindre jusqu’à 7 heures. L’opération a mobilisé une dizaine de véhicules, dont sept camions, et une trentaine de secouristes.
La thèse criminelle est privilégiée par les enquêteurs. En effet, la même nuit, chez France Boissons, le gazole de trois camions a été siphonné et la clôture qui sépare les deux entreprises a été sectionnée. Les gendarmes restent prudents et laissent ouverte la théorie d’un incendie provoqué involontairement par les malfrats.
On ignorait hier le montant des dégâts, qui pourraient se chiffrer à plusieurs centaines de milliers d’euros. « Nous n’avons pas encore évalué précisément notre préjudice. Cela dépend de l’âge et du kilométrage des véhicules », confie Jérôme Dupont. De son côté, Bruno Turovsky, le responsable logistique de France Boissons, déplore, outre le siphonnage de trois de ses camions, la perte dans le feu de quatre palettes d’emballages vides. Un préjudice total qu’il évalue à 3000 €. C’est d’ailleurs la troisième fois en moins d’un an que les camions de son dépôt sont l’objet d’actes de vandalisme similaires. « Je vais embaucher une équipe de sécurité de nuit », prévient Bruno Turovsky, visiblement excédé.
Le Parisien