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Le 18 juillet dernier, le président de la Mutuelle nationale des personnels Air France a soudain démissionné de ses fonctions. Ce syndicaliste CGT a été contraint de quitter un poste, où il avait été élu un an plus tôt, à la suite d’une malversation.
Erick Girbert en 2009:
[youtube width=”600″ height=”344″]http://www.youtube.com/watch?v=E15XKMQ4LfM[/youtube] Un contrôle a en effet établi que le président avait utilisé le chéquier de la Mutuelle pour verser 18 000 euros sur son propre compte bancaire.

En fait, Erick Girbert a été pris quelques années auparavant dans un engrenage dont il n’a pas réussi à s’extirper.

Toute l’affaire a commencé en décembre 2001. L’élu de la CGT, qui bénéficiait de voyages à tarif réduit en tant que salarié de la compagnie aérienne, a accepté d’emporter avec lui, entre l’île Maurice et Paris, des valises de vêtements de contrefaçon fabriqués sur place. Des faux Lacoste, des faux Ralph Lauren, plus d’autres faux siglés Hugo Boss, Calvin Klein, Yves Saint-Laurent et Eden Park, qui étaient ensuite revendus en France sur des sites internet. Le manège a duré jusqu’en mars 2003, lorsque «la mule» s’est fait pincer par la douane française. Ses complices, Mauriciens, se sont bien gardés de quitter leur île, d’autant qu’aucune convention d’extradition n’a été signée avec la France. […] ..Erick Girbert a commencé à s’acquitter de sa peine, au moyen d’un prélèvement directement opéré sur son compte. Secrétaire général de la CGT d’Air France, il a aussi confessé sa faute à ses camarades. Et demandé qu’ils lui renouvellent leur confiance car, après tout, chacun peut bien commettre une faute dans sa vie… Un vote a été organisé et Erick Girbert a été absout. 
Seulement voilà : comme il ne lui restait qu’une portion congrue de son salaire, il s’est endetté. Et s’est retrouvé face à des huissiers lorsqu’il ne pouvait plus rembourser ses crédits. C’est ainsi qu’en juillet dernier, il a fini par taper dans la caisse de la MNPAF, la mutuelle dont il était le président. En sachant pertinemment que ce nouveau dérapage allait lui coûter cher. […] La MNPAF décidera, lors de son conseil d’administration du 19 septembre quelles suites elle entend donner à l’affaire. Des poursuites judiciaires ne sont en principe pas exclues.
Capital
A revoir: Menard VS Nicolas PERRUCHOT sur le financement des syndicats.
(Merci à Gargamel pour la suggestion)
[youtube width=”600″ height=”344″]http://www.youtube.com/watch?v=uCliJclwY7I[/youtube]

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