La garde des Sceaux a été très critiquée pour ses propos sur les Centre éducatifs fermés, parus début août dans Libération.
«Ainsi, comme il était à prévoir, le bruit et la fureur se sont tassés. Jusqu’à la prochaine ? La prochaine quoi, au fait ? Leur prochaine panique», écrit la garde des Sceaux.
«Chaque fois qu’un acte mettra en lumière, de façon rigoureuse, l’impasse de leur politique passée, ils feront diversion par des cris et anathèmes. Ils ne supportent pas l’idée de notre efficacité», ajoute Christiane Taubira, cent jours après l’élection de François Hollande à l’Elysée.
«Parce que les derniers gouvernements ont infligé à la justice des marqueurs de partialité ou de sectarisme, ils ont fait croire qu’il existe une justice de droite, brutale. Et pour faire miroir, ils inventent une justice de gauche, laxiste», ajoute-t-elle, affirmant qu’«il n’y a pas miroir» mais «réparation». «Il n’y a pas justice de gauche contre justice de droite. Il y a la Justice», écrit la ministre.
La garde des Sceaux avait de nouveau été accusée par la droite de laxisme et d’«angélisme», après un entretien publié le 7 août dans Libération où elle annonçait notamment une «inspection» pour «évaluer» les CEF, dont François Hollande avait promis pendant la campagne de doubler le nombre. (…)
