Un père de famille est mort, hier, de ses blessures à Saint-Vite (Lot-et-Garonne). Il avait été frappé dans la nuit de samedi à dimanche après s’être plaint du tapage que faisait son voisinage. Les auteurs des coups seraient des «gens du voyage sédentarisés».
Stupeur à Saint-Vite où on a appris hier la mort d’un habitant du village, tué à la suite d’une querelle de voisinage, dans la nuit de samedi à dimanche, rue du Lot. Martial Monclin, un ferrailleur qui s’était installé à son compte il y a un peu plus d’un an dans la commune du fumélois, avait été évacué en urgence dans la nuit de samedi à dimanche vers l’hôpital de Pellegrin de Bordeaux, grièvement blessé après avoir reçu un coup sur la tête au moyen d’une queue de billard. Le quinquagénaire a succombé hier à ses blessures.
Deux personnes, un père et son fils, des gens du voyage sédentarisés, qui sont en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Fumel pourraient être déférés rapidement devant un magistrat instructeur et être mis en examen pour homicide. Les circonstances du drame, du moins quant au nombre et à l’identité des auteurs des coups, seraient pour l’heure floues. Les versions des uns et des autres divergeraient. Il semble certain en revanche que la tragédie trouverait son origine dans une banale querelle de voisinage.
Vendredi soir, la gendarmerie s’était déplacée à la suite d’appels de riverains de la rue du Lot qui se plaignaient du bruit produit dans une des maisons mitoyennes de la rue, au sein de laquelle les suspects vivaient. Des contraventions auraient été dressées. Mais le lendemain, le tapage nocturne a repris de plus belle. Martial Monclin, excédé, se serait alors plaint directement aux auteurs des
troubles. Le ton serait monté avant que les coups ne pleuvent dans la rue. La victime est alors touchée à la tête. Mortellement. […]
Sud Ouest (Merci à sabaku)