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L’éditeur des “Bienveillantes” de Jonathan Littell publie un “éloge littéraire d’Anders Breivik”, l’auteur de la tuerie d’Utoeya.

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“J’ai toujours eu du mépris pour les discours dominants”, nous déclarait-il en janvier 2009 alors que nous l’interrogions avec Franz sur La confession négative, livre où il racontait une guerre au Liban qui fut peut-être la sienne (cf. Le Point n° 1897). Ajoutant que “vivre, c’est s’occuper de la merde”, et qu'”écrire, c’est la remuer”.
En cette rentrée littéraire, Richard Millet s’y emploie avec obstination : il publie trois livres. Le premier, Intérieur avec deux femmes, annonce le parfum. C’est un récit qui commence par cette phrase “J’étais encore un homme respectable” et qui culmine dans une joute de regards entre le narrateur blanc et “trois Noirs” pour une “jeune blonde”.

Dans le deuxième, un essai, De l’antiracisme comme terreur littéraire, Millet écrit qu'”il n’y a pas plus de racisme en France que de fruits d’or aux branches des arbres” et que “notre époque est ravagée par cette obscénité : la doxa ­littéraro-immigrationniste”. Bigre. (…)

Le Point

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