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J’ai lu « Eloge littéraire d’Anders Breivik » qui vaut à Richard Millet un véritable procès en sorcellerie. Et je dois vous avouer mon étonnement : je n’y ai rien trouvé de ce qui semble consterner – le mot est faible – journalistes, éditorialistes et écrivains… dans un bel et, à mes yeux, toujours suspect unanimisme.

[…] Que dit Richard Millet ?
Qu’Anders Breivik est « exemplaire d’une population devant qui la constante dévalorisation de l’idée de nation, l’opprobre jeté sur l’amour de son pays, voire la criminalisation du patriotisme, ouvrent un abîme identitaire ». Que « ses actes [sont] au mieux une manifestation dérisoire de l’instinct de survie civilisationnel ». Qu’il s’agit d’ « un acte politique qu’on tente de réduire à un accès de schizophrénie meurtrière ».

Breivik, poursuit-il, est “le signe désespéré, et désespérant, de la sous-estimation par l’Europe des ravages du multiculturalisme.”

Au risque d’aggraver encore le cas de Millet, je dirai qu’il développe l’idée émise par Jean-Marie Le Pen aux lendemains du massacre […]. Rien dans ces hypothèses ne me semble choquant, inacceptable, condamnable. […]

Lire le billet de Robert Ménard

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