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Le trio avait mis le feu à un étendard tricolore volé à un groupe de jeunes militants UMP, au soir du 1 er tour de la présidentielle, à Besançon.
«C’est par conviction par rapport à mes idées politiques. Si ça avait été un drapeau comtois, je ne l’aurais pas brûlé », avait indiqué aux policiers l’un des trois jeunes Bisontins interpellés après l’incendie d’un drapeau tricolore. Quelques minutes plus tôt, ils avaient eu une échauffourée avec un groupe de jeunes militants UMP dont ils avaient arraché des autocollants avant de subtiliser le drapeau bleu-blanc-rouge que ceux-ci brandissaient.
Reste qu’à la barre du tribunal correctionnel où ils étaient jugés hier pour « dégradations », les trois lascars, âgés de 22 à 26 ans, se sont tour à tour défaussés, refusant d’assumer les faits. Celui qui avait revendiqué son geste devant les enquêteurs a parlé de « pressions policières ». Quant à ses deux comparses, ils ont tout bonnement indiqué « n’y être absolument pour rien ».
Déclarations oiseuses (« on ne se connaissait même pas avant d’être placés tous les trois ensemble en garde à vue »), inconséquence (« on ne savait pas qu’il s’agissait de jeunes de l’UMP, c’est pas marqué sur leur front »), contradictions et autres déclarations à l’emporte pièce (« c’est eux qui devraient être poursuivis pour incitations à la haine »)… Le trio a eu tôt fait de s’enferrer.
La procureur suggère une peine de 300 € d’amende avec sursis et un stage de citoyenneté pour celui qui avait dans un premier temps admis sa responsabilité –avant de se rétracter– et préconise un mois de prison avec sursis pour ses deux acolytes.
Dans son délibéré, le juge a prononcé des peines de 100 € d’amende.
Est Républicain

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