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Les musulmans et la gauche, trente ans de mépris qui ont fait long feu.
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Pendant une trentaine d’années, le parti socialiste, pétri tantôt d’un misérabilisme sincère, tantôt d’un angélisme méprisant, a considéré que les musulmans lui appartenaient.

De fait, les musulmans ont longtemps été rebuté par le racisme de droite, franc et direct, contrairement au racisme de gauche, plus diffus, comme le rappelait Marwan Muhammed à la journaliste Chloé Leprince en 2011. De même longtemps circonscrits aux couches les plus pauvres de la population, obéissant malgré eux à un certain tropisme, certains ont préféré le parti socialiste. Bien plus par défaut que par conviction.
En 2012, 93 % des musulmans ont voté pour François Hollande, nous a-t-on dit. Il serait plus juste de dire, si tant est que le chiffre soit juste, qu’il s’agit de 93 % des électeurs musulmans qui ont voté pour le candidat socialiste. Il s’agissait moins d’un plébiscite qu’un rejet profond de la droite. dans tout ce qu’elle a de xénophobe.

Aujourd’hui, les musulmans ont changé. La lente et silencieuse révolution sociologique qui a transformé cette partie de la population française n’a pas opéré uniquement dans l’économie. La politique est aussi concernée.

Nous devrions le constater de façon patente dans les années à venir sur le plan politique.

Si depuis des années de très nombreux maires usent et abusent d’un insupportable clientélisme, cette tendance devrait s’étendre au niveau national, de façon plus subtile.

La déclaration opportuniste de Jean-François Copé, qui a longtemps fait du muslim-bashing une stratégie de conquête du pouvoir, lors de l’exclusion des quatre animateurs jeûneurs est annonciatrice d’une volte-face inéluctable.

En 2014, et plus encore en 2017, l’UMP fera les yeux doux aux musulmans.

Al Kanz

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