Fdesouche

La question de la couleur de Barack Obama revient en force dans la campagne présidentielle américaine, quatre ans après l’élection du premier Noir à la Maison Blanche.

Les conservateurs enragent d’être taxés de racisme chaque fois qu’ils critiquent la politique du gouvernement, tandis que les libéraux ne voient pas d’autre explication à une telle aversion pour le sortant.
Une accusation impossible à démontrer mais qui reste omniprésente pour la communauté afro-américaine. Cet éternel débat, qui semblait clos avec l’élection du premier président noir américain, resurgit dans toutes les sphères de la société.
(…) Des études démontrent qu’en raison de stéréotypes négatifs tenaces envers les Afro-américains — les Noirs sont dangereux, bêtes, préfèrent vivre des minima sociaux plutôt que travailler… — beaucoup de gens ont intégré des préjugés dont ils ne se rendent plus compte. Et tout le monde, pas seulement les Blancs, serait atteint, d’après ces études.
“Notre histoire a créé ces préjugés inconscients”, confirme Gail Christopher, vice-président de la stratégie de la Fondation Kellogg, qui a financé des recherches sur le sujet. “Nous devons concevoir des espaces protégés pour discuter et éduquer les gens sur ces préjugés inconscients, sans le leur reprocher ou leur faire honte.”

« Nous devons concevoir des espaces protégés pour discuter et éduquer les gens sur ces préjugés inconscients, sans le leur reprocher ou leur faire honte.»”

Lire l’article intégral

Fdesouche sur les réseaux sociaux