Le jury du prix Press Club, Humour et Politique, a sélectionné 15 phrases pour son prix annuel qu’il décernera le 8 octobre et qui sera assorti d’un prix spécial 10e anniversaire, indiquent les organisateurs mercredi 12 septembre.
L’humour retenu est volontaire ou involontaire. On retrouve dans le cru 2012 :
– Bernard Cazeneuve, alors porte-parole de François Hollande : “L’heure d’été aura surtout un avantage : c’est une heure de moins de Nicolas Sarkozy”.
– François Goulard (UMP): “Etre ancien ministre, c’est s’asseoir à l’arrière d’une voiture et s’apercevoir qu’elle ne démarre pas”.
– Thierry Mandon, qui a battu dans l’Essonne le député UMP sortant Georges Tron, soupçonné de harcèlement podologique, pour avoir lancé: “ça lui fera les pieds !”.
– Nadine Morano a déclenché des rires grinçants en disant: “Me faire passer pour quelqu’un de raciste, je trouve cela choquant. Ma meilleure amie est tchadienne, donc plus noire qu’une arabe”.
– Philippe Poutou, candidat NPA à la présidentielle a décoché: “Je n’ai pas l’habitude d’être seul : on arrive chez le patron en groupe, on séquestre en groupe”.
– Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes, concourt pour avoir ironisé, à la veille des primaires PS: “Ce n’est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage”.
– Pierre Charon, sénateur UMP de Paris: “Eva Joly, c’est un pour tous, tous pour un et deux pour cent.”
Le jury a aussi retenu “une Raffarinade”, prononcée au entre les deux tours de la Présidentielle : “La gravité de la crise, c’est la crise de la gravité.”
Nouvel Obs