Trois ans plus tard, la crise est désormais au menu de tous les médias, de toutes les conversations. On peut dire qu’après avoir été niée puis minimisée et caricaturée, elle s’est banalisée. Loin de nous l’idée de nous en réjouir ou de nous vanter de l’avoir anticipée.
Notre objectif étant la réinformation, nous ne pouvons toutefois que constater que ce but est atteint sinon dépassé. La publicité générale faite à la crise a en partie rejoint notre ligne éditoriale. Pour autant, Fortune est-il devenu superflu, inutile ? Nous ne le pensons pas.