Paroles de la chanson de Saez
Des p’tits neurones dans les cerveaux qui disparaissent de jours en jours.
Dans les p’tits bois les p’tits discours des petits rois dans les basses-cours.
Des p’tits qui s’cachent, des p’tits qu’on cache, des p’tits qu’on joue à pile ou face.
Des p’tits qui vont grossir les ventres, des p’tits caissiers dans les carrefours.
Des p’tits problèmes de récessions, des p’tits ministres dans les prisons.
Des p’tits pour payer ton loyer, des p’tits pour la communauté.
Tapez, tapez sur les claviers des pompes funèbres aux cours d’école faut voir comme les p’tit sont fringués, y a de la griffe sur les guiboles.
Des p’tits insectes sur les fleurs, des p’tits bugs dans le computeur.
Des p’tits pour l’eau, des p’tits pour l’air, des p’tits pour pourrir l’atmosphère.
Marchez, marchez les p’tits pinçons, les petits rois, les petits cons.
Des p’tits pour vendre qui on est à la criée sur les marchés.
Des p’tits sous, des p’tits sous, qui veut des p’tits sous ?
Des p’tits sous, des p’tits sous, on veut des p’tits sous, allez !
Des p’tits sous, des p’tits sous, qui veut des p’tits sous ? Moi, moi !
Des p’tits sous, des p’tits sous, on veut des p’tits sous.
Dans les rizières les p’tits chinois, la planète a la gueule de bois.
Dans les usines, sur les machines, tandis que le peuple s’échine.
Tapez, tapez sur les claviers, dans la matrix on s’fait violer, oui le peu qu’il reste d’humain contre un karma dans du satin.
Dans les salons les résistants, les dandys et les bien portants, portant la sueur de tous ces autres combattants de moulin à vent.
Les fils de putes, les fils de rois, les fils de rien mon fils à moi, tous à la chasse à la monnaie, aux p’tits pourboires, aux gros billets.
Des p’tits qu’on nous a fait dans l’dos, des p’tits placés sur les marchés, des p’tits, sûr, qui feront des p’tits comme la connerie qui se multiplie.
Ton petit chèque en fin de moi, non lui il se multiplie pas comme le cynisme dans les sourires, des p’tits tartuffes dans les partis.
Des p’tits problèmes de récession, des p’tits ministres dans les prisons.
Des p’tits qui s’cachent, des p’tits qu’on cache, des p’tits qu’on joue à pile ou face.
Des p’tits qui font grossir les gros, qui rendent les p’tits toujours plus p’tit pour que le p’tit n’ait d’autre choix, pauvre de lui que d’faire des p’tits, oui oui !
Des p’tits sous, des p’tits sous, qui veut des p’tits sous ?
Des p’tits sous, des p’tits sous, on veut des p’tits sous, allez !
Des p’tits sous, des p’tits sous, qui veut des p’tits sous ? Moi, moi !
Des p’tits sous, des p’tits sous, moi je veux.
Des p’tits gamines en planche à pain pour aller vendre un p’tit parfum à des gamines qui rêvent de rien que d’shabiller comme des putains.
Des p’tits bébés tout nus, tous beaux, c’est beau dans les publicités, pour vendre à des p’tits culs terreux oui la jouissance des minéraux.
Tapez, tapez sur les claviers, tous à la chasse à la monnaie, des p’tits pour vendre qui on est la criée sur les marchés.
Des p’tits sous, des p’tits sous, qui veut des p’tits sous ?
Des p’tits sous, des p’tits sous, on veut des p’tits sous, allez !
Des p’tits sous, des p’tits sous, qui veut des p’tits sous ? Moi, moi !
Des p’tits sous, des p’tits sous moi je veux des p’tits sous.
Toujours des p’tits sous..