Sur une manifestation islamiste à Paris
Le parti de l’In-nocence note que désormais, lorsque des musulmans, protestant contre une atteinte perçue à leur prophète ou à leur religion, manifestent de façon violente, se livrent à l’émeute, attaquent des représentations diplomatiques, tuent des diplomates, brûlent des églises, ils le font à Tunis, au Caire, à Benghazi, à Khartoum, à Zinder et à Paris. Les participants à ces coups de main, jeunes pour la plupart, ont clairement affiché que la seule appartenance qui vaille et qui prime pour eux sur toute autre est celle de leur communauté religieuse mondiale, conformément aux préceptes de leur foi.
Le parti de l’In-nocence ne croit pas que le “petit nombre” de ces manifestants, rapporté à celui des musulmans vivants en France, soit un argument pour minimiser ce fait ; il considère au contraire que, sur la base d’une mobilisation élémentaire par le biais des dits réseaux sociaux, ce nombre est inquiétant, et qu’au surplus nombreux sont, parmi leurs coreligionnaires, ceux qui ressemblent ou souhaitent ressembler à cette avant-garde.
Le parti de l’In-nocence s’inquiète plus généralement du retour, au bénéfice exclusif de l’islam, de la notion et peut-être bientôt du délit de blasphème, la contrainte judiciaire pouvant à terme prolonger l’intimidation et la pression communautaire ; il rappelle que toute concession, tout recul, tout aménagement vis-à-vis des exigences de cette religion ne sont que des étapes vers l’établissement du statut de dhimmi.