Le 19 septembre dernier, vers 22 h 45, Rachid Mrizq, 33 ans, est ivre et tient à peine debout. Il avouera en effet avoir absorbé près de 5 litres de bière, présentant un taux d’alcoolémie de 1,70 g par litre de sang.
À un arrêt de bus, deux femmes qui viennent de terminer leur journée de travail attendent pour rentrer chez elles. Elles sont abordées par l’individu qui, essuyant un refus pour une cigarette, puis pour le prêt d’un portable, se rue sur l’une d’elle et la frappe violemment, la traînant ensuite à terre tout en continuant à lui asséner des coups avec un sac contenant des bouteilles de bières.
La jeune femme, présente courageusement à la barre du tribunal correctionnel, fait pitié à voir. Elle boîte, son nez est fracturé et son œil gauche est tuméfié au possible. Elle a tenté de se défendre, tout comme son amie qui est venue lui prêter main-forte, mais les traumatismes et la peur étaient là. C’est en menaçant d’appeler la police que l’agresseur s’enfuit. Il sera rapidement repéré puis interpellé par une patrouille.
[…] Le tribunal est allé bien au-delà des réquisitions du ministère public et a condamné Rachid Mrizq à 30 mois de prison ferme et 1 900 € de dommages et intérêts à verser aux deux victimes.À la barre, son comportement est pour le moins décevant. Il se pose en quasi victime. Tout comme à la lecture de son très lourd casier judiciaire où, à chaque condamnation énoncée, ça n’a pratiquement jamais été de sa faute.
Le Bien-Public