Communiqué du PIR
En janvier dernier, Houria Bouteldja a été relaxée. Ce fut un échec cuisant pour l’Agrif et ses supporters, et une victoire importante pour les véritables antiracistes qui dénoncent la conception raciale de l’identité française.
Pour mémoire, lors du procès, l’association nationale-identitaire a été incapable de définir qui sont les “Français de souche”, or s’il n’y a pas de victime, il n’y a pas de délit. Cette expression nous dit le jugement “n’est en aucun cas un acquis validé par la recherche scientifique”, “surgit réellement dans les discours officiels à l’attention des Français installés à l’étranger et plus particulièrement à ceux d’Algérie auxquels s’adressait le général de Gaulle” et “va prendre son essor dans les années 80 sur un mode néo-raciste avec la politisation de la question de l’immigration et des enfants de l’immigration que cet artifice de langage tend à matérialiser en race définie en creux”.
Sans surprise, l’Agrif a fait appel. Le Parquet qui avait successivement classé sans suite la plainte de l’Agrif et requis la relaxe lors de l’audience, a également fait appel. Résultat : Houria Bouteldja sera jugée à nouveau au pénal par la Cour d’appel de Toulouse le 15 octobre prochain.
Le PIR