En boxe, les palmarès se scandent en nombre de victoires, dont celles obtenues par KO.
Le palmarès de Samir Chouia, lui, se lit en nombre de condamnations, trente-deux, dont celles prononcées pour violences, quatorze. Il n’a pourtant que 25 ans.
” Je suis impulsif. Je ne pense pas spécialement à faire du mal aux autres “, déclare-t-il, hier, devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand. Mais voilà, le mal est fait. Irrémédiablement.
Le 22 février 2010, il assène un coup de poing à un portier du B.Box. Un seul. La victime passe un mois entre la vie et la mort. Son crâne est, aujourd’hui encore, zébré de cicatrices. Il a perdu définitivement le goût et l’odorat. Il est sujet à des crises d’épilepsie et à des troubles de la parole. Son taux d’incapacité est évalué à 80 %.
La Montagne
