Madonna, la provoc de trop ?
Pendant vingt-quatre heures, Madonna s’est offert un buzz du tonnerre sur toute la planète… et surtout sur le sol américain. À ses yeux, c’est tout ce qui compte, car la pop star savait exactement ce qu’elle faisait – une polémique sur le président américain – et où elle le faisait – à Washington, capitale politique, un mois et demi avant l’élection présidentielle.
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Pourquoi avoir sorti l’artillerie lourde à ce moment précis ? Tout simplement parce que la Madone débute tout juste sa tournée sur le sol américain
, dont les enjeux financiers restent colossaux – elle a signé un contrat de 120 millions de dollars avec ses producteurs. Et qu’elle n’est plus seule à régner sur les charts et le public américain : elle doit compter avec Rihanna, Adele, et surtout Lady Gaga, sa grande rivale, qui l’éclipse depuis plusieurs années et qui n’a pas hésité à copier ses méthodes marketing.
Le dernier album de Madonna, MDNA, sorti au printemps dernier, est un vrai flop
: après des ventes record la première semaine, les chiffres dégringolent les jours suivants. En réalité, pour créer l’événement, l’album a été offert dans un premier temps pour toute place de concert achetée, ce qui a gonflé artificiellement les chiffres. Trois mois après sa sortie, il affiche péniblement 1,5 million d’exemplaires vendus dans le monde, confirmant une baisse d’intérêt pour la Madone, âgée aujourd’hui de 54 ans.
Le Point
La chanteuse Madonna a invité ses fans à voter pour le «musulman noir» Barack Obama lors de l’élection présidentielle américaine du 6 novembre, dans la vidéo d’un concert mise en ligne mardi.
«Aujourd’hui c’est si surprenant et incroyable de penser que nous avons un Afro-Américain à la Maison Blanche», la voit-on déclarer sur scène, face à ses fans, après un concert lundi soir dans la capitale fédérale Washington.
«Est-ce que je suis avec vous? Est-ce que vous êtes avec moi?», s’exclame-t-elle, bafouillant quelque peu et admettant se sentir légèrement «étourdie»
«Donc vous feriez mieux d’aller voter pour… Obama, hein? », poursuit-elle, avant d’ajouter: «pour le meilleur ou pour le pire, d’accord, on a un musulman noir à la Maison Blanche. C’est quand même pas rien!»
Le Figaro (Merci à snooker)