Article, qui se veut sans doute ironique, du Rabbin Yeshaya Dalsace intitulé «Marine Le Pen, le voile, la kippa et le crucifix»
Dans un large entretien exclusif à massorti.com, Marine Le Pen a déclaré que le voile était problématique ainsi que la kippa sur la voie publique. Précisions :
Par respect de la laïcité, elle pense qu’il faut instaurer une loi condamnant à une amende les bonnes sœurs qui ne laisseraient pas leur tenue au vestiaire de leur couvent et tout ecclésiastique qui sortirait d’une église sur la voie publique avec un quelconque signe religieux.
Elle a bien sûr critiqué la calotte violette hyper voyante des évêques et même la blanche plus discrète du Pape (sauf dans le cadre strictement privé de sa papamobile dès lors que le toit reste fermé), mais elle s’en est prise également au col dur des prêtres et à la discrète croix accrochée à leur boutonnière.
Son ton est devenu particulièrement virulent en ce qui concerne les curés membres de la fraternité Saint-Pie X (l’obédience Lefebvre) du fait que ces prêtres continuent à porter la soutane alors que la plupart de leurs collègues y ont renoncé depuis Vatican II. […]
Enfin, du fait que la religion juive est la plus vieille religion contemporaine présente sur le sol français, puisque sa présence dans l’hexagone est attestée bien avant le Christ lui-même, et donc pour défendre les racines juives de la France et au regard du rôle particulièrement important des Juifs dans la culture et l’histoire françaises, elle trouve que seule la kippa juive est tolérable à condition d’être discrète, donc noire sur les seules têtes juives brunes, mais pas sur les Juifs blonds ou roux. […]
Surtout, au regard de l’histoire de France et du sombre rôle que la croix a pu jouer pour les Juifs persécutés, mais aussi pour les druides et divers sorciers et sorcières exterminés par l’Eglise dans le passé, elle trouve qu’il faut, par devoir de mémoire, éliminer tous les crucifix de nos croisements et entrées de villages, de tels signes ostentatoires faisant violence à trop de consciences blessées. […]
Crif