Certaines affaires révèlent les dessous pas très chics des trafics en tout genre.
A la barre, Abdelkader Kerdous, 45 ans, a tout du brave type.
Ses voisins le décrivent comme plutôt effacé, timide.
A son casier judiciaire, deux anciennes condamnations liées à son penchant pour la boisson. Avec le dossier d’hier, on bascule dans le banditisme. En octobre 2010, la police dijonnaise retrouve chez lui, rue Stalingrad, un arsenal de guerre – kalachnikov, fusil-mitrailleur, fusil à lunette, pistolet… – et trois savonnettes de cannabis.
Après avoir inventé une fable en garde à vue, Abdelkader donne une version qui semble bien plus crédible. Il a servi de nourrice. Autrement dit, il stockait chez lui armes, drogue et argent liquide pour le compte d’un gang de mauvais garçons. Des gens dangereux : le 9 octobre 2010,
un policier a été blessé par une balle tirée depuis l’immeuble où habite Abdelkader.
Ce n’est pas lui qui a tiré, mais lors des perquisitions qui ont suivi, les armes et la drogue ont été découvertes dans son appartement.
Le Bien Public