« Bonjour… On fait l’amour ? »
C’est en ces termes dépourvus de toute ambiguïté que de nombreux passants sont accostés, à longueur de journée _ et parfois dès 10 heures le matin _, par de jeunes femmes issues de la communauté rom sur l’avenue Alsace-Lorraine et sur le cours Jean-Jaurès à Grenoble.
Un racolage direct qui choque les passants et exaspère les commerçants
Celles qui ne maîtrisent pas la langue ont trouvé un autre moyen d’afficher clairement leurs intentions, en baissant furtivement la ceinture de leur jupe ou de leur pantalon moulant afin de montrer aux messieurs qu’elles croisent un bout de sous-vêtement… Quand elles en portent.
Un racolage direct qui choque les passants et exaspère les commerçants du quartier, au point que certains “plaisantins” ont eu l’idée de recouvrir la plaque de l’avenue Alsace-Lorraine, à l’angle du cours Jean-Jaurès, pour la rebaptiser “nouvelle place Pigalle”.
« Ces filles vont jusqu’à entrer dans les magasins pour proposer “leurs services” aux clients et même aux employés ! », expliquent ceux qui, au travers de leurs vitrines, ont une vue imprenable sur ce qui se passe sur la voie publique.
Certains affirment même _ et c’est d’ailleurs clairement mentionné dans une pétition lancée par le collectif des commerçants et habitants de l’avenue Alsace-Lorraine qui circule depuis quelques jours (lire dans notre édition du 26 septembre) _ que ces jeunes prostituées conduisent leurs clients dans un petit hôtel du quartier “payé par le conseil général”, sous-entendant que les pouvoirs publics se rendent complices de cette situation.
Mais en réalité, vérifications faites, cet hôtel n’est pas un hôtel social géré par le Département, mais un établissement privé dans lequel le conseil général loge six familles avec des enfants de moins de trois ans qui sont en demande d’asile ou ont été déboutées.