Le marché du mardi au Chemin-bas d’Avignon accumule bien des tensions ces derniers jours.
Après les problèmes de sécurité évoqués mardi dans nos colonnes par les commerçants non-sédentaires et les producteurs,
d’étranges faits se sont produits cette semaine, assez inquiétants pour que le préfet du Gard Hugues Bousiges organise hier matin une réunion à ce sujet avec des représentants de la communauté musulmane, du quartier et des élus.
Le représentant de l’État se penche sur les problèmes de sécurité du marché après que des étaliers se sont plaints de pressions exercées par des personnes qui se disent musulmanes de la mouvance radicale salafiste. Info ou intox ? Toujours est-il que ces jeunes demandent discrètement à ce que les étaliers ne vendent pas d’alcool, de charcuterie ou de vêtements féminins.
Convié à la réunion du préfet, Driss El Moudni, représentant régional du Conseil français du culte musulman, reste prudent suite à ces agissements.
“Je m’attache d’abord à recouper les informations. Des paroles circulent.
Je veux voir qui sont ces personnes qui disent n’importe quoi. Ce genre de propos est en tout cas intolérable. C’est la première fois que j’entends parler d’une telle histoire. Si c’est vrai, il ne faut pas laisser ces jeunes à l’abandon.”
Midi Libre
Communiqué du 27 septembre 2012 de Julien Sanchez, conseiller régional de Languedoc-Roussillon, délégué national du FN
Cette semaine quartier du Chemin Bas d’Avignon à Nîmes, des musulmans intégristes ont menacé les commerçants qui vendaient du vin, du porc ou des « vêtements légers », et leur ont interdit de revenir sous peine de mort.
Ces débordements d’une extrême gravité ne sont hélas pas des actes isolés mais tendent au contraire à se banaliser depuis plusieurs mois.
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Julien Sanchez