Bruno de la Palme explique comment la gauche tente depuis plus de 30 ans de faciliter le communautarisme pour avantager ce qui constitue, selon elle, le “vrai” peuple : celui issu de l’immigration. Extraits de “100 ans d’erreurs de la gauche française, va-t-elle recommencer ?” (1/2).
Les socialistes font le grand écart entre leurs discours sur la République bonne mère, capable d’intégrer toutes les cultures, et la réalité. Ils votent les lois sur l’interdiction du voile à l’école sous Jacques Chirac mais s’abstiennent, en 2010, lors du vote sur l’interdiction de la burqa dans les lieux publics proposée par Nicolas Sarkozy. Où est la logique ?
Dans son livre publié en 2009, Guy Konopnicki, ex-journaliste à Libération puis à Marianne, peu suspect d’attache avec la droite, reproche à la gauche d’avoir laissé les idéaux des lumières et de Jaurès au bord de la route. Pire, il l’accuse de mépriser le peuple.
« Les élites, surtout quand elles sont de gauche, cultivent le mépris du peuple. Elles peuvent soutenir tous les peuples, excepté le peuple français. »
Dans la réalité, le PS fraye souvent avec le communautarisme et ce qui se cache derrière, une nouvelle forme de clientélisme. Guy Konopnicki suit la logique implacable de son raisonnement. Le vrai peuple serait celui issu de l’immigration. Pour lui, certains à gauche sont prêts à laisser de côté les principes de la laïcité pour faciliter le communautarisme. (…)
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