Fdesouche

Connu surtout pour ses investissements dans le football français et en particulier dans le PSG, le Qatar est pourtant présent dans bien d’autres secteurs de l’hexagone tels que le luxe, la télévision, l’art et l’énergie. Cette explosion des investissements de la part de l’émirat commence par intriguer voire même inquiéter le milieu politique français. (…)

Cette stratégie quelque peu invasive a suscité un scepticisme grandissant chez nos politiques. La droite considère que la France est « bradée » au plus offrant, et les collusions entre émiratis et dirigeants politiques français fait de plus en plus de bruits.

Il faut dire que le pays du golfe n’est pas vraiment fréquentable étant donné qu’il s’agit d’une monarchie absolue construite sur une rente. Il n’y a pas de parti politique, pas de transparence et où les conditions de travail des immigrés sont plus que contestables. De plus, la stratégie diplomatique du pays est pour le moins douteuse ; le pays se dit proche des occidentaux mais a signé un pacte de défense avec la Syrie et l’Iran, et son laxisme incroyable à l’égard du financement du terrorisme sur son sol n’est plus à prouver.

Malgré cela, nos chers représentants du peuple se pressent à Doha pour faire la danse du ventre à l’émir et resserrer les liens, comme s’ils ne l’étaient déjà pas assez.

L’émir du Qatar a ainsi été le 1er chef d’état arabe à être reçu par Sarkozy trois semaines après son élection. Rachida Dati, lorsqu’elle était garde des sceaux, se rendait deux ou trois fois par mois au Qatar. Les dirigeants du Qatar se sentent en France comme chez eux. Pas étonnant dans ces conditions que l’émirat se soit permis d’envisager un projet de développement des banlieues sans même demander l’aval du gouvernement. Et Nicolas Dupont-Aignan de s’écrier : « Pauvre pays où une puissance étrangère, je dirais la même chose si c’était les États-Unis ou le Japon, vient intervenir dans nos affaires intérieures. Mais où est tombée la France pour accepter ça ? c’est fou !».
Bien qu’un peu alarmiste, cette intervention exprime bien l’inquiétude nationale devant la manière dont le Qatar achète la France.
E-delit

Fdesouche sur les réseaux sociaux