Sept Mongols et deux Afghans soupçonnés de se livrer à des vols de produits cosmétiques à grande échelle ont été interpellés en fin de semaine dernière dans les environs de Rennes.
Voilà des voleurs présumés qui ont le goût du luxe. Mardi dernier, les policiers de l’Ocriest (Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi des étrangers sans titre), ont démantelé un réseau d’immigration mongol, dont les membres se seraient livré à des vols de produits de luxe dans plusieurs pays européens dont la France. Selon les premiers éléments de l’enquête, ces produits dérobés – dont la valeur marchande atteint les 230 000 euros – étaient revendus sur des marchés, notamment en Belgique.
Ce coup de filet intervient au terme de deux ans d’enquête, mettant en lumière un mode d’action original. “Ce réseau favorisait l’entrée sur le territoire national de ressortissants mongols, par le biais de visas polonais obtenus de manière indue“, explique t-on au sein de l’Ocriest, joint mardi par Metro. “ Par la suite, la filière organisait des équipes très mobiles chargés de commettre des vols au sein de supermarchés, de boutique de luxe et de divers magasins d’habillement“.
Durant de longs mois, les vols vont se multiplier aux quatre coins de l’Europe, ainsi qu’en France notamment dans la région de Rennes et Nantes. “La plupart des marchandises étaient acheminées vers les marchés de la région de Bruxelles par deux ressortissants Afghans, afin d’y être revendues“, poursuit un responsable de l’Ocriest. Le 30 septembre dernier, les deux Afghans étaient arrêtés près de Rennes, alors qu’ils circulaient au volant d’un véhicule utilitaire. A l’intérieur ; les enquêteurs ont découvert 17 cartons contenant plus de 1 500 produits cosmétiques, ainsi qu’un millier de boîte de rasoirs volés, pour une valeur marchande de 117 000 euros.
Mardi dernier, les sept autres membres présumés du réseau (six mongols et un chinois, ndlr), étaient arrêtés à leur tour. Lors des perquisitions, les policiers mettent la main sur 30 000 euros de vêtements de luxe (plus de 800 pièces saisies, ndlr), et près de 130 000 euros de marchandises diverses. Sept des neufs personnes interpellées ont été mises en examen, et quatre d’entre elles ont d’ores et déjà été écrouées. Selon l’Ocriest, l’enquête se poursuit et pourrait connaître de nouvelles interpellations.
Metro France
(Merci à Yann)