Le point commun entre Khaled Kelkal, Lionel Dumont, Mohamed Merah, Richard Robert, Hervé-Djamel Loiseau et Zacarias Moussaoui? Ils sont Français et ont sombré dans l’islamisme radical violent.
Le démantèlement de ce qui est présenté par les autorités comme une «cellule» islamiste radicale samedi 6 octobre est venu rappeler aux Français l’existence sur le territoire national de citoyens français convertis à l’islam radical et qui sont prêts à commettre des actes terroristes.
«Il ne s’agit pas de réseaux terroristes qui viennent de l’extérieur, il s’agit de réseaux qui sont dans nos quartiers, s’est empressé de préciser le ministre de l’Intérieur Manuel Valls au soir de l’opération. Il ne s’agit pas d’étrangers, il s’agit de Français convertis, de Français musulmans.»
Parmi eux, Jérémy Louis-Sidney, un Français de 33 ans tué pendant la descente de police pour avoir riposté avec une arme. L’homme est décrit comme un «délinquant converti à l’islam» qui avait notamment en 2009 enregistré une vidéo de rap aux paroles agressives.
Ces profils de «homegrown terrorists», qui ne sont pas un phénomène nouveau, ont entraîné des comparaisons avec d’autres Français qui ont commis ou préparé des actes de terrorisme au nom de l’islam radical, et la réapparition de certains sujets récurrents: radicalisation en prison, entraînement à l’étranger, porosité entre délinquance et islamisme, groupuscules radicaux…
Quelle est la pertinence de ces comparaisons et quels sont les points communs (et les différences) entre ces terroristes islamistes à la française? (…)
Slate