Pierrevert a lancé l’offensive mardi soir en mairie avec une réunion publique d’information et de prévention sur la sécurité et les cambriolages, car les gendarmes sont confrontés en ce moment à une recrudescence importante de vols dans tout le bassin manosquin.Une hausse d’environ 20 % par rapport à l’an dernier.
Le major Dubois, chef de la brigade de Manosque et le commandant Simon, chef de la compagnie de Forcalquier, ont profité de la présence d’une trentaine de Pierreverdants de tous âges, pour souligner que les communes du sud du département de Corbières à Forcalquier, via Manosque et Pierrevert, étaient les plus touchées. Un cambriolage ayant encore été commis à Dauphin, quelques heures auparavant.
“Cette délinquance qui arrive ici en voiture est due la plupart du temps à des ressortissants des Pays de l’Est, souvent mineurs venant d’Aix ou de Marseille,explique le Cdt Simon. Et ils opèrent non pas la nuit, mais de 9 heures à 15 heures, en plein jour. Au moment, où les gens sont au travail. Comme le territoire est vaste et propice, ils effectuent une boucle et trois-quatre cambriolages dans la foulée.”
Ils repartent ensuite pour pouvoir écouler leur marchandise très rapidement. Mais ils s’en prennent aux bijoux et à l’argent liquide exclusivement, car c’est plus facile à dissimuler qu’un écran plasma… Et en ce moment il y a une ou plusieurs équipes qui tournent dans le secteur.
Dans le public, des personnes ayant déjà été victimes de vols et d’actes de vandalisme (pneus crevés, vitres cassées, autoradio dérobé…) très souvent dans le secteur du Barri à Pierrevert demandent :
“Si j’en attrape un dans ma voiture, ou chez moi ? Qu’est-ce que je fais ?”
Petit instant de flottement pour le commandant, qui conseille de ne “pas trop abîmer le voleur, et d’appeler le 17 très rapidement”. Et de poursuivre : “Il existe des possibilités de prévenir les cambriolages avec des comportements moins passifs, une meilleure solidarité entre voisins, et -surtout- ne pas hésiter à nous appeler quand des gens ou des voitures suspectes évoluent ou sont à l’arrêt dans un milieu où on ne les a jamais vus. Mais ce sont la Justice et le procureur qui décident des sanctions.”
La Provence
(Merci à Lilib)
