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En ce jour anniversaire du meurtre d’Angélique Dumetz en forêt de Compiègne, la police judiciaire poursuit toujours ses investigations. Le temps passe, les preuves et les témoignages s’amenuisent. Mais un objet capital a parlé : un couteau. José Mendes Furtado, qui a été formellement identifié comme étant le violeur de cette jeune femme de 19 ans, est bien son meurtrier. la police scientifique a découvert que l’arme du crime était la même que celle utilisée par Furtado pour tuer sa femme l’an dernier. L’arme, qu’il avait eue à l’armée, a non seulement servi à tuer Angélique le 13 octobre 1996, mais aussi sa femme l’année dernière.

Pendant plus de quatorze ans, José Mendes Furtado a conservé ce macabre trophée avec lui. Ce maçon est né le 13 juin 1959 à Santiago, au Cap-Vert. Arrivé à Compiègne adulte, il s’est établi à quelques centaines de mètres de l’appartement où vivait Angélique avec sa mère. Il mène une vie tranquille jusqu’au jour où Alice, son épouse, ose porter plainte contre lui pour violences conjugales. En février 2011, les policiers prennent son ADN. Il est fou de rage.

Le 8 mars, il kidnappe sa femme à son travail, la poignarde à une dizaine de kilomètres de là et laisse son corps dans un buisson qu’il incendie. Quelques minutes plus tard, au volant de sa voiture, il percute un fourgon, se renverse un bidon d’essence et demande un briquet aux occupants de l’utilitaire, qui refusent. Il se jette alors dans un étang au bord de la route et se noie, emportant avec lui son terrible secret. En mai, son empreinte génétique est comparée à celle du sperme retrouvé sur le corps d’Angélique. Le résultat est positif, mais arrive deux mois trop tard.
Le Parisien

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