Au Canada, aux États-Unis et en Australie, les immigrants chinois et sud-asiatiques de deuxième génération réussissent mieux que les Blancs de troisième génération et plus, selon une étude de l’Université de Toronto.
Le professeur de sociologie Jeffrey G. Reitz, de l’Université de Toronto et deux doctorants de l’Université McGill ont examiné les données de recensement afin de comparer la réussite des immigrants et de leurs enfants. Leur étude a paru dans la revue Social Science Research.
«Du point de vue canadien, les conclusions sont un signe encourageant que les enfants d’immigrants réussissent bien, a dit M. Reitz sur le site internet de l’Université de Toronto.
Toutefois, ceux qui ont attribué ce succès à des politiques d’intégration propres au Canada, comme le multiculturalisme, verront leur position contredite, car les enfants d’immigrants semblables aux États-Unis et en Australie ont obtenu des succès semblables». (…)