L’affaire débute presque au hasard samedi dernier à l’occasion d’un des contrôles d’identités effectués régulièrement par les services de la police aux frontières (PAF) dans le secteur de la gare de Perpignan.
Les agents s’approchent d’un homme afin de vérifier ses papiers. Or, l’individu, bien qu’aimable au départ, affiche un comportement étrange et s’embrouille dans ses explications. Il fournit un faux nom, une fausse nationalité mais les fonctionnaires ne se laissent pas abuser.
En cavale depuis 6 ans
Il est alors interpellé et invité à suivre les agents pour des investigations plus approfondies. Dès lors, l’individu se fait de plus en plus nerveux. Et pour cause…
Après de rapides recherches sur les différents fichiers et après recoupements avec tous les signalements diffusés aux unités, les doutes des policiers ne font que se renforcer. Et ils sont vite confirmés par les résultats des analyses des empreintes digitales envoyées en urgence au centre d’Ecully. Les fonctionnaires des P.-O. n’ont pas à faire avec un suspect comme les autres.
L’homme, de nationalité mauritanienne, fait en effet l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis 2006. Il s’agirait de Ba Amadou, condamné à une peine de 30 ans de réclusion criminelle par contumace pour l’assassinat de sa compagne à Arpajon en région parisienne. L’enquête, diligentée par le parquet d’Evry, aurait montré qu’il l’aurait immolée par le feu.
Absent lors de son procès, l’homme, considéré comme dangereux, était donc activement recherché depuis lors.
L’Indépendant