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La grande mosquée est au point mort mais de petits édifices doivent pousser. Un soulagement pour les musulmans.
Hebergeur d'imageLes Cèdres bondée, la Busserine bondée, Frais Vallon bondée… On pourrait rajouter des cités sur la liste des mosquées qui débordent lors de la grande prière. Contrairement à ce que l’on croit, la prière de rue à Marseille n’est pas qu’une affaire de centre-ville.
C’est surtout une affaire de cités. Dans les 13e, 14e et 15e, il faut se serrer dans de petites salles, qui appartiennent souvent aux bailleurs, pour le grand rendez-vous du vendredi. Et il faut aussi étaler des tapis à l’extérieur pour que tous les fidèles puissent écouter le prêche. Sur les 200 000 musulmans que compte la ville, guère plus de 10 % se rendent à la prière. Mais c’est encore trop pour les places proposées dans la demi-douzaine de mosquées (Malaval, Marché aux Puces, Viala etc…) et les 60 salles de prières de la ville.
La grande mosquée de Saint-Louis (15e), sur le site des anciens abattoirs, pourrait permettre de régler en partie – et en partie seulement – ce problème de sous-capacité (voir par ailleurs). Mais des lieux de culte, dignes de ce nom, s’imposent désormais dans certaines cités (des quartiers nord essentiellement) où les musulmans constituent près de 80 %, voire plus, de la population. […] La Provence

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