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Addendum 16/10/12

Sur RMC, le père de Leyna raconte les agressions sur sa fille et dénonce le laxisme de la mairie de Goussainville, qui cherche à minimiser les faits.

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Ligotée à un banc, une corde à sauter serrée autour de son cou. C’est ce qu’a subi Leyna, une fillette de 6 ans en CP, dans la cour de récréation de l’école Pasteur de Goussainville (Val-d’Oise).

Le 21 septembre, à l’heure du déjeuner, la petite fille est prise pour cible par d’autres élèves plus grands et « étranglée », selon Pascal François, son père, qui a déposé plainte. 

 « Une simple brûlure due au frottement de la corde et une contusion au cou, minimise-t-on à la mairie, rapport médical à l’appui.
On lui a immédiatement mis une compresse de désinfectant et fait une déclaration d’accident. » La fillette est parvenue seule à se défaire de ses liens avant d’aller se plaindre auprès d’un employé de la mairie responsable des enfants mangeant à la cantine.


Il s’agit de la troisième agression contre l’enfant depuis le début de l’année scolaire. Juste après la rentrée, Leyna a été tabassée par des élèves pendant la récréation. Quelques jours plus tard, un enfant a tenté de l’étrangler.

Le père avait signalé ces incidents à la directrice mais avec « l’impression que chacun fuyait ses responsabilités », dit-il.

« A chaque fois, on m’a demandé à quel moment cela s’était passé pour déterminer le responsable entre l’école et la mairie », déplore-t-il. A la mairie, comme à l’inspection académique, on estime que le nécessaire a été fait. Un conseil extraordinaire d’école a opté pour des mesures drastiques il y a quelques jours. Cordes à sauter et foulards sont désormais interdits. Tout comme les bonbons et goûters, « pour éviter les risques de bagarre ». Une partie de la cour difficile à surveiller a été condamnée et les récréations ont été décalées pour éviter que petits et plus grands ne se côtoient. Trois adultes assureront leur surveillance. Enfin, les élèves vont participer à une action pédagogique sur les jeux dangereux.
« Ce n’est qu’après mon dépôt de plainte que les choses ont bougé, regrette le père de Leyna. Ils n’ont pris que des mesures d’interdiction qui montrent leur incapacité à surveiller nos enfants. » Il doit rencontrer le responsable du service enfance de la mairie.
Le Parisien

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