16/10/12 Addendum
Au premier jour de son procès pour “viol”, Habib Ouachemi, 42 ans, chauve, le visage anguleux, a la parole plutôt aisée face à la cour d’assises des P.-O […]
[…] “Un coureur de jupons”, disent tous les témoins. “Gentil, mais aussi immature” “parfois violent”. Père de trois enfants, âgés aujourd’hui de 22, 14 et 3 ans, nés de trois femmes dont son épouse actuelle. Beaucoup plus jeune, il l’a vue sur la vidéo du mariage de son frère et a mené “toutes les démarches” pour qu’elle vienne partager sa vie à Perpignan. Sous le même toit ? Impossible de le savoir. Mais Habib Ouachemi a aussi multiplié les condamnations fermes. Pour ‘recel de vol’, ‘violence sur personne vulnérable’ («j’avais fait la tournée des grands ducs“), ‘stupéfiants’ (“au départ, j’étais petit consommateur de cannabis comme tout le monde. Je vendais pour payer ma consommation”) et ‘menaces de mort sur un pompier’ (“J’avais bu. Je suis allé m’excuser”). “Un verre en appelle un autre, il tombe dans des embuscades”, tente d’expliquer son frère. “C’était le pilier de la famille mais à chaque fois que quelque chose n’allait pas, il se cachait derrière l’alcool. Il boit et le lendemain, il ne se souvient plus de rien”. Pourtant, aujourd’hui, Habib Ouachemi devra se remémorer dans les moindres détails cette soirée du 2 octobre 2007 lors de laquelle une auto-stoppeuse de 26 ans affirme qu’il l’a violée sur un parking de St-Charles. Ce qu’il nie toujours.
L’indépendant
15/10/12
La cour d’assises des P.-O. examine à partir de ce lundi un dossier de “viol”. Habib Ouachemi, 42 ans, est accusé d’avoir abusé d’une jeune femme, alors âgée de 26 ans, début octobre 2007 à Elne.
La victime raconte qu’elle allait rejoindre un ami d’enfance à Perpignan, lorsqu’elle a été prise en auto-stop par un individu. En cours de route, ce dernier lui aurait proposé de s’arrêter chez un ami à lui pour boire un verre, puis ils seraient repartis. Aussitôt dans la voiture, l’homme l’aurait agressée, l’aurait contrainte à des fellations puis, tout en l’étranglant, l’aurait violée. Jusqu’à ce que la jeune femme perde connaissance. Elle ne retrouve ses esprits qu’à l’aube, seule, allongée sur un parking désert de la zone artisanale de Saint-Charles. Elle dépose alors plainte à la gendarmerie.
Le suspect, père de trois enfants, a rapidement été identifié et interpellé. Il a toujours nié les faits et affirmé que la relation sexuelle avait été consentie. Verdict mercredi.
L’Indépendant