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L’Académie norvégienne favorise trop les juifs. Heureusement, Téhéran est là !

On ne souligne jamais assez combien la science moderne est redevable à l’Islam. Comme l’a bien noté Barack Obama dans son « discours du Caire » : « C’est de l’innovation au sein des communautés musulmanes que nous viennent l’algèbre, le compas magnétique et les outils de navigation, notre maîtrise de l’écriture et de l’imprimerie, notre compréhension des mécanismes de propagation des maladies et des moyens de les guérir ».
Deux des membres de la cellule islamiste de Jérémie Louis-Sidney, interpellés la semaine dernière, peuvent en témoigner. Dans des vidéos réalisées par une certaine « Ecole de la réussite », et visibles sur Youtube, ils expliquaient leur conversion à l’islam par des raisons « scientifiques ».

L’un, le footballeur Yann Nsaku, rapporte que ce sont les « miracles scientifiques » du Coran, qui l’ont convaincu : des « faits scientifiques déjà mentionnés dans le Coran 1400 ans auparavant et qui ont été démontrés dans ce siècle-ci : big-bang, miracle des fourmis, expansion de l’univers, embryonnage (sic) et j’en passe et j’en passe ».

Tous ces versets lui ont « clairement mis des claques ». L’autre, l’islamiste cannois Victor Guevara, s’est également converti à la suite du visionnage d’une vidéo sur les « miracles scientifiques, linguistiques et mathématiques » du Coran. Il explique comment il avait été détourné de la religion chrétienne par le darwinisme qui lui était enseigné dans son école catholique.

Mais il lui est ensuite apparu que la théorie darwinienne est fausse puisque « à l’époque cambrienne plusieurs espèces sont apparues en même temps qui n’ont pas d’ancêtre commun ». Ce qui l’a convaincu de lire le Coran qui n’enseigne pas de telles erreurs que le darwinisme.

Dès lors on est étonné qu’il y ait si peu de savants musulmans couronnés par des prix Nobel, deux exactement depuis la création du prix en 1901, le pakistanais Abdus Salam, prix Nobel de physique en 1979 et l’égyptien Ahmed Zewail, prix Nobel de chimie en 1999. Cela est d’autant plus suspect qu’il y a bien trop de Juifs couronnés par le prix Nobel : deux « chercheurs » antisémites, le suédois Jan Biro et l’américain Kevin MacDonald, avaient dénoncé l’an dernier les « biais juifs » du prix Nobel, calculant qu’avec 0,2 % de la population mondiale ceux-ci ont reçus près de 22 % des prix Nobel. Les Juifs représenteraient ainsi entre 20 et 27 % des prix Nobel en physique, chimie et biologie, avec une pointe, on s’en serait douté, à 42 % en économie.

Ces chiffres sont repris à l’infini par des sites communautaires, juifs ou musulmans, où l’on est obsédé par le comptage des « origines », lesquels sites relèvent également, pour s’en indigner ou pour s’en réjouir, que les musulmans avec 23 % de la population mondiale n’ont donc récolté que 0, 5 % des prix Nobel.

Face à de tels constats la République islamique d’Iran a heureusement décidé de réagir. Samedi dernier la vice-présidente iranienne pour la science et les technologies Nasrin Soltankhah a annoncé la création d’un « prix mondial du Grand Prophète » pour faire pièce au prix Nobel, qui sera décerné tous les deux ans pour « promouvoir le développement de la science dans le monde musulman » (…)
Causeur

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