L’agression d’une conductrice d’un bus du réseau Ametis, samedi matin, liée aux défaillances du système de radio ont motivé un droit de retrait.
«C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase !», martèle Toufik Halaïma, délégué CGT Ametis. Et son coup de gueule est compréhensible.
À côté de l’agression d’une conductrice, hier, vers 6heures, sur la ligne 2 dans le quartier Saint-Leu, cette panne de radio pendant les faits, a le don de lui mettre les nerfs à vif.
«Elle s’est fait prendre à partie par une vingtaine de jeunes alcoolisés qui sortaient de boîte de nuit. Ils l’ont insultée et ont lancé des bouteilles de vodka sur le véhicule. Imaginez sa détresse!», explique-t-il.
Et cerise sur le gâteau: impossible pour elle de joindre le pôle central pendant l’incident.
Courrier Picard