Philippe Moureaux (PS) est revenu sur la victoire de la N-VA en Flandre. Il estime qu’«il ne faut pas minimiser» ce qui s’est passé.
Il n’y a pas de vote ethnique (…) Il y en a eu naguère un peu. Maintenant, c’est totalement fini.
«C’est l’alerte rouge» , dit-il, car pour le bourgmestre sortant de Molenbeek, «la Belgique est vraiment menacée dans sa solidarité sur le plan social».
Concernant Saint-Josse, Philippe Moureaux s’est dit «choqué» par les propos tenus par le bourgmestre socialiste sortant de la commune qui a déclaré, en d’autres mots, sur nos antennes que si Emir Kir a remporté plus de voix préférentielles que lui c’est grâce aux votes ethniques.
«Je regrette ces paroles. Moi, je fais quasi 6000 voix à Molenbeek dont une grande partie vient…heu…de toute la population, y compris la population étrangère. Je pense qu’il faut pouvoir simplement avoir une attitude qui vous rapproche de ces populations», a-t-il dit.
Et d’ajouter : «Cela me choque car cela distille un discours qui pourrait aller jusqu’au rejet de l’autre». Avant de conclure : «[…] Il y a des candidats d’origine étrangère, comme on les appelle mais qui sont des Belges comme les autres , qui entre eux, ont une sorte de match donc tout cela fait partie des rêves ou des cauchemars de certains».
RTBF