L’échevin alostois N-VA Karim Van Overmeire a remis en cause “certains points” du plan en 70 points du Vlaams Blok (devenu Vlaams Belang), ce programme raciste à la rédaction duquel il a participé en 1996. Cependant, il a refusé de s’en distancier complètement. Du coup, les socialistes flamands hésitent à participer à la coalition communale.
“Mis à part quelques points, je ne veux pas me distancier du plan en 70 points (plan xénophobe anti-immigration du Vlaams Blok, à l’élaboration duquel il a lui-même participé, ndlr), ce n’est pas une erreur de jeunesse“.
Ces propos de l’échevin alostois des Affaires flamandes et de l’Intégration Karim Van Overmeire (ancien du Vlaams Belang passé à la N-VA) sur les ondes de la VRT, ont de quoi interpeller.
En effet, ce plan en 70 points est une compilation des idées les plus extrémistes du Vlaams Blok (ancêtre du Vlaams Belang) en matière de lutte contre l’immigration et les étrangers. Le but ultime en est d’avoir une Flandre entièrement débarrassée des étrangers et ethniquement homogène.
Ainsi, le deuxième chapitre de ce programme vise la “protection de l’unicité de notre peuple (le peuple flamand, nldr)” tandis que les deux derniers points du plan concernent l’organisation concrète du renvoi vers leur pays d’origine des première, deuxième et troisième générations d’immigrés pour ceux qui refuseraient une assimilation totale.
Un programme radical qui relève clairement de l’extrême-droite.
Les “étrangers” (terme qui désigne dans ce plan aussi bien les résidents étrangers que les Belges d’origine étrangère) y sont systématiquement associés à la criminalité et envisagés presque exclusivement comme des charges pour les budgets sociaux. (…)
RTBF