La question des réfugiés climatiques s’inscrit à l’agenda politique international. Jeudi 25 octobre, l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, examinera un rapport appelant la communauté internationale à “reconnaître que la migration est une partie de la solution aux défis mondiaux de l’environnement”.
Selon les chercheurs, jusqu’à 200 millions de personnes pourraient devoir quitter leur foyer sous l’effet des conditions climatiques d’ici à 2050.
Face aux millions de sinistrés que le changement climatique risque de jeter sur les routes, le texte affirme que “la souveraineté territoriale ne devrait jamais être un obstacle permanent à la migration”.
L’appel n’émane pas d’une ONG, mais du rapporteur spécial des Nations unies sur les droits des migrants, François Crépeau. C’est le premier rapport officiel présenté par le juriste canadien, nommé à ce poste en août 2011. “Le choix du thème est significatif : il souligne que dans un proche avenir, ce sont les migrations climatiques qui risquent de poser le plus vivement la question des droits de l’homme”, analyse François Gemenne, chargé d’études à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), spécialiste des migrations liées à l’environnement. […]
Le Monde (24/10/12) via France Terre d’Asile