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Le propos. En lançant la candidature d’Alain Dolium, comme tête de liste du Modem aux élections régionales de 2010, François Bayrou en avait fait son « Obama français ».
D’un seul coup, ce quadra d’origine antillaise, devenu chef d’entreprise après des études à Sup de co d’Amiens, mais qui passa une grande partie de son enfance dans une cité du Plessis-Robinson, où résidait sa maman aide soignante, s’est retrouvé sur le devant de la scène, obligé de tenir un rôle qui n’était pas le sien.

Cette image médiatique qu’on lui accole, « ce n’était pas ma vision, écrit-il, ma couleur n’aurait pas dû être un sujet ».

Lui pense apporter ses propositions et son énergie sur les questions d’innovation sociale ou économique, fruits de ses activités dans le privé et de ses voyages, en Suède ou aux Etats-Unis. Mais, pour les stratèges politiques, sa valeur médiatique tient surtout dans son image de « candidat de la banlieue », avec toutes les ambiguités afférentes à ce « statut », ce qui leur évite en passant d’avoir à élaborer un vrai discours en direction de ces couches sociales travaillées par le populisme. (…)
Les Echos

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