Pierre Charon, sénateur UMP :
(…) Une des causes possibles de manifestation, « c’est le vote des étrangers (aux élections locales) par exemple », selon l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy.
« Si les gens qui sont illégalement à Paris deviennent français par une magie socialiste, donc ont un bulletin de vote, ça nous modifie de 16% notre électorat parisien.
Comment voulez-vous que la reconquête (aux municipales puis aux sénatoriales) puisse marcher dans ce cas là ? (…) Cela peut mériter qu’on se fâche un tout petit peu », prévient Pierre Charon.
Il défend la ligne Copé pour la campagne interne à l’UMP, celle d’une droitisation.
« Il y en a partout du racisme anti-blanc », assure le sénateur de Paris, prenant pour exemple les bourgeois « 15e et 16e » arrondissements de la capitale.
Et ajouter que « Jean-François Copé a raison de dire les choses. Je suis pour la ligne Buisson (ex-conseiller de Nicolas Sarkozy qui a aussi conseillé Copé, ndlr) pour les présidentielle, je suis pour la ligne la Droite forte pour les mouvements, je suis pour la ligne Copé que je soutiens, parce qu’à force d’être frileuse, la droite laisse passer le FN devant elle », fait valoir le sénateur.
Il rappelle l’élection présidentielle de 2002, où Jean-Marie Le Pen était arrivé au second tour face à Jacques Chirac. « Si ça se passe avec la gauche, ça va être affreux. Avec Chirac, pas de problème, tout le monde a été républicain », lance-t-il. Manière de dire que ce ne serait pas automatiquement le cas avec la gauche ? (…)
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