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Un demi-millier de postes d’assistants de prévention et de sécurité ont été créés à la rentrée. À Nantes, ils se forment à leur mission : éviter les conflits dans les collèges et les lycées.
« C’est quoi l’éthique de votre fonction ? Qu’est-ce que ça veut dire parler de valeurs ? Au nom de quoi j’agis ? » Mercredi, dans un lycée nantais, on parle «éthique et déontologie dans le service public d’éducation». Françoise Guillot-Le Gueux, docteur en sciences de l’éducation, est face à quatorze nouveaux assistants de prévention et de sécurité (APS). Dix filles, quatre garçons en formation depuis le 15 octobre. Chaque semaine, trois jours de théorie et deux dans leur futur établissement. (…)
Pas facile de définir ce nouveau métier. En huit semaines de formation, les « APS » abordent la gestion des conflits, le cyber harcèlement, l’organisation d’un établissement scolaire… Ils rencontrent des intervenants de l’Éducation nationale, de la protection judiciaire de la jeunesse, de la police, des pompiers.
« Avant, je trouvais le concept un peu flou, avoue Tixier. On avait tous du mal à se situer, sans doute parce qu’on a des missions transversales entre le pion, le conseiller principal d’éducation, l’assistante sociale. Là, ça s’éclaircit. On n’est pas des agents de sécurité. Notre boulot, c’est 80 % de prévention, 20 % de sécurité. »
« Les élèves peuvent être confrontés à du harcèlement moral, psychologique, verbal, souligne Gérard Legrand, principal. Je souhaitais quelqu’un de diplomate, serein, avec l’expérience des quartiers. Il va falloir que Tixier recentre certains gamins, qu’il les guide dans un projet d’orientation, dans la socialisation. Un peu comme un tuteur. »
Ouest France

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