Soutien de Fillon et leader de la motion de la Droite sociale au congrès de l’UMP, il dénonce les complexes de son camp sur les classes moyennes et les racines chrétiennes de la France.
La France est un pays de traditions, de racines et de civilisation chrétiennes. Je n’ai jamais compris qu’on renonce à l’inscrire dans le traité constitutionnel européen en 2005.
Sur le plan des valeurs, Jean-François Copé a brisé de nombreux tabous, notamment en s’attaquant à l’islamisme, avec son anecdote sur le pain au chocolat. Honnêtement, il y a aujourd’hui des problèmes beaucoup plus graves que celui du pain au chocolat. Celui, par exemple, du prof d’histoire qui se voit contester le droit d’enseigner l’histoire des religions. Celui des femmes à l’hôpital qui refusent d’être soignées par un homme. Celui des filles qui sont harcelées dans les quartiers.
Tout cela me choque. Sur ces points, dénoncer le vol de pains au chocolat ne suffit pas. La France doit réfléchir à instaurer un contrat d’intégration dans lequel ceux qui arrivent s’engageraient à respecter nos valeurs.
Cela pose la question des racines chrétiennes de la France… C’est un sujet majeur, presque un tabou, que j’ai décidé de secouer. Pourquoi notre pays – et nos politiques – ont-ils tant de mal à accepter leurs racines chrétiennes ? On nous explique que pour ne choquer personne, il nous faudrait renoncer à ce qu’on est. Or, je pense exactement l’inverse. Il n’y a pas meilleur moyen de faire gagner les extrémismes que de demander à un peuple de renoncer à ses traditions et à son histoire.
Valeurs actuelles