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Les minorités, qui avaient déjà porté Barack Obama vers la victoire en 2008, sont au cœur de la stratégie de réélection du président sortant. Hispanique, noire, gay, elles comptent toutes, mais la première a une place à part, comme l’a parfaitement résumé le président au Des Moines Register, quotidien influent de l’Iowa, dans une conversation qu’il pensait ne jamais voir publiée.

Puisque nous sommes ”off the record”, je vais vous le dire franchement, si je remporte un deuxième mandat, ce sera en grande partie dû au candidat républicain qui s’est aliéné le vote du groupe démographique qui augmente le plus dans ce pays, la communauté latino. (Barack Obama)
La population hispanique en âge de voter a augmenté de quatre millions depuis 2008. Elle représente aujourd’hui 11 % de l’électorat, contre 9 % il y a quatre ans, et représente l’un des groupes les plus solidement ancré dans le camp du président. Selon un récent sondage Washington Post-ABC, 75 % des Latinos ont l’intention de voter pour Obama.
Le président les a choyés en cette année électorale. Faute d’avoir tenu parole sur la réforme de l’immigration promise pendant sa campagne de 2008, il a autorisé quelque 2 millions de jeunes immigrants illégaux à rester aux États-Unis pour une période de deux ans, leur évitant ainsi l’expulsion. Mitt Romney a critiqué cette «manœuvre électorale» et opéré un virage à 180 degrés, un peu tardif. La campagne d’Obama a levé des armées de volontaires hispaniques dans les États où ils peuvent faire la différence – en particulier la Floride, où ils représentent désormais 15,9 % de l’électorat, le Nevada, (15,1 %), le Colorado (13,7 %) et la Virginie (8,2 %). […] Le Figaro

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