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Chicago, la ville où Barack Obama a débuté sa carrière en tant que travailleur social, connaît l’un des taux de criminalité les plus élevés des États-Unis. Dans les quartiers sud, où la population est à 90 % afro-américaine, 59 gangs et plus de 600 factions s’affrontent sauvagement. Au cours du premier semestre 2012, le nombre d’homicides a augmenté de 40 % et on a dénombré plus de morts par balles à Chicago que de soldats américains tués en Afghanistan.

Lorsque le président s’y rend, c’est seulement pour assister à des dîners de financement de campagne. Dans les districts d’Englewood et de Woodlawn, il ne met pas les pieds, alors que c’est le vote des Noirs qui l’a fait élire. Beaucoup s’étonnent de ne pas entendre un mot de la Maison- Blanche à propos de cette hécatombe. Dans cette ville de 3 millions d’habitants, dirigée par l’ancien directeur de cabinet du président, Rham Emanuel, cette violence gangrène les esprits. Le président a fait ses premières armes en politique dans les rues de Chicago, avant d’être élu sénateur de l’Illinois.

Il y possède toujours une maison, dans le quartier résidentiel où vivait Al Capone. Les chiffres sont accablants : 2 300 fusillades pour la seule année 2011. Que fait la police ? On ne sait pas trop. En tout cas, la population ne fait plus appel à elle. Normal puisque ce sont les gangsters qui font la loi. Comme au temps de « Scarface » et de la grande dépression.

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