Extraits du discours de Philippe Vardon à la Convention :
En 2002, nous nous affirmions complémentaires du FN. N’est-il pas temps à nouveau – et c’est certainement d’ailleurs davantage possible aujourd’hui, au vu de notre évolution, de celle du FN, et de celle de notre pays – n’est-il pas temps à nouveau de nous réaffirmer comme complémentaires et non concurrents ? Comme un ami. Un ami vous conseille parfois, vous critique aussi, pour vous faire avancer. Il est souvent le seul à vous dire certaines vérités, celles qui dérangent. Il arrive même que l’on s’engueule avec un ami.
Comme alors je considère toujours qu’une barricade n’a que deux cotés. Et je le dis à Steeve Briois, à Jacques Bompard, à Marine Le Pen, à Christian Vanneste et à tous ceux qui voudront bien entendre cette voix : nous sommes du même coté de cette barricade !
Vous êtes en uniforme et nous sommes une armée irrégulière, vous opérez selon les conventions, alors que nous avons opté pour la guérilla. Mais nous menons la même bataille face aux mondialistes, au rouleau compresseur global, à l’uniformisation… et nous sommes du coté des peuples en lutte, des racines, de la mémoire, de la liberté et de l’identité, de l’identité!
« J’ai envie d’expliquer à Marine Le Pen notre vision régionaliste : nous n’avons jamais rejeté la France, nous ne sommes pas séparatistes. Nous considérons simplement que l’identité s’exprime à trois niveaux : régional, national et dans l’espace civilisationnel qui est l’Europe. Nous croyons en la France des Régions et à l’Europe des Nations.”
Métro
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[Steeve Briois : ] « Le Rassemblement bleu Marine dépasse largement le Front national et s’adresse autant aux électeurs déçus par l’UMP qu’aux identitaires, mais à titre individuel, s’ils sont sincères et de bonne foi » (sic).
C’est ainsi que « nous invitons personnellement Philippe Vardon à Nice ». […]
Le Dauphiné Libéré
(Merci au Colonel Dagrasès)
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Marine Le Pen a exclu dimanche toute alliance électorale entre le Front national et le Bloc identitaire (BI), un mouvement d’extrême droite formé selon elle d’«européistes», de «régionalistes», qui « contestent le rôle fondamental de la Nation ».
« Vous savez pourquoi je ne peux pas faire alliance avec le Bloc identitaire ? Pour une raison simple c’est qu’ils sont européistes, (…) régionalistes, et ils contestent le rôle fondamental que j’accorde, moi, à la Nation qui est l’élément central du programme, du mouvement que je dirige », a déclaré la présidente du FN.
Selon elle, il s’agit d’« une divergence de vue trop importante, sur un sujet trop fondamental, pour pouvoir envisager une alliance électorale ». Samedi, à l’occasion de la célébration des dix ans de leur mouvement à Orange (Vaucluse), les dirigeants du BI ont annoncé leur intention d’être présents aux municipales de 2014, notamment « à travers des collaborations » avec le FN au sein du Rassemblement Bleu Marine.
Philippe Vardon, qui dirige à Nice le mouvement Nissa Rebella, associé au BI, avait déjà soutenu Marine Le Pen lors de la campagne présidentielle de 2012. Mais il n’avait pas obtenu, comme il l’espérait, l’investiture du FN aux législatives. Pour Marine Le Pen, le Bloc « est un parti d’agit-prop, (…) d’activistes, ils disent eux-mêmes qu’ils ne sont pas un parti politique ». (…)
Le Progrès