Pour avoir prêté assistance à un plombier qui voulait porter plainte pour le vol de son véhicule professionnel, le président de la cour d’assises du Loiret, Georges Domergue, 55 ans, se trouve aujourd’hui au cœur d’une polémique juridique plutôt rare.
Ernest Vilate, un Béninois artisan-plombier, sans nouvelles de sa plainte déposée le 2 décembre 2011, demanda au magistrat qu’il connaissait pour avoir effectué quelques menus travaux à son domicile de Briare, de l’aider.
Le président Domergue obtint l’autorisation du procureur de l’accompagner à la gendarmerie. Là, les choses se gâtèrent,
l’adjudant et le major de permanence s’accrochant vivement avec le plombier qui allait se sentir humilié par leurs propos mais surtout avec le magistrat qui fut sommé de quitter la gendarmerie entre deux militaires.
Très remonté, le président Domergue raconte : l’attitude des gendarmes “est une insulte à l’uniforme : c’est du racisme social.” Même si du côté de la direction de la gendarmerie d’Orléans, on ne conteste pas un accueil qui n’a pas été “satisfaisant”, on constate un “problème d’ego” d’une personnalité “qui n’était pas en fonction”. (…)
La nouvelle république