La sociologie du vote révèle une nouvelle fois les fractures de la société américaine.
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La fracture entre le vote des blancs et des minorités s’est encore accentuée entre 2008 et 2012.
Obama ne recueille plus que 39% des voix chez les blancs contre 43% en 2008. Dans le même temps, il creuse l’écart chez les hispaniques (71-27 contre 67-30 en 2008). Les tentatives de Romney pour draguer cet électorat crucial, qui représente un dixième de la population du pays, sont restées vaines. Chez les afro-américains, Obama reste plébiscité (93% des suffrages contre 96 en 2008) mais il enregistre surtout une forte percée chez les asiatiques avec 73% des voix, soit dix points de plus que lors de sa première élection.
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Le Figaro
(Merci à Etre et Durer)