C’est à Amiens (Somme), où une enseignante de sciences avait été aspergée de gaz lacrymogène en septembre dernier, que le ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon a annoncé lundi l’installation officielle de la très attendue délégation ministérielle sur la violence scolaire.
«C’est la première fois que l’Education nationale reconnaît en tant qu’institution le problème de la violence scolaire.
Nous reconnaissons qu’il doit y avoir une institution pérenne consacrée à ces questions», a insisté le ministre. (…)
Les problèmes de harcèlement, d’homophobie, de violences contre les enseignants ou d’intrusion dans les établissements seront au centre des préoccupations de la délégation. Cette dernière mènera une «démarche de terrain» et n’hésitera pas à être «politiquement incorrecte» si besoin, assure le Pr Debardieux.
Installée au 110 rue de Grenelle, elle sera composée de dix membres permanents, chercheurs et enseignants, et d’un comité scientifique d’une trentaine de membres.
Le Parisien