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[…] Ce sont les lois, les décrets et les discours du pouvoir qui donnent prise au racisme, en reproduisant des places subalternes et en hiérarchisant les peuples sur la base d’une appartenance supposée à des cultures, des religions dominées ou à la descendance de peuples et de nations opprimées.
Pour briser cette hiérarchisation, il faut savoir distinguer les choses. Que les discriminations et les humiliations accumulées puissent provoquer des réactions individuelles de haine parmi les populations racialement dominées est un phénomène bien réel, mais ce qui est aujourd’hui épinglé comme du « racisme antiblanc » n’est en rien du racisme.
Il faut être clair : la notion de « racisme antiblanc » est une arme pour déposséder les mouvements émancipateurs d’une véritable stratégie de lutte contre les discriminations. Ce retour du spectre de l’anti-France, jadis réservée aux communistes et aux militants anticoloniaux, doit être aujourd’hui combattu avec vigueur.
Guillaume Floris, (Gauche anticapitaliste), Laurent Lévy, (Fédération pour une alternative sociale et écologique), Danièle Obono, (Convergences et alternative) Aïssa Terchi, (Parti de Gauche). Tous-tes membres du Front de gauche.
Rue89

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