Royal « ne brigue rien du tout », Aillagon ne pipe mot et Lang nous répond « qu’il n’est pas au courant de ces rumeurs et n’est pas candidat »… Les trois favoris de la course à la présidence du Haut Conseil de l’Institut du monde arabe (IMA) cacheraient-ils leur jeu ? Depuis que Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, a congédié Renaud Muselier, le 25 juillet – moins d’un an après sa nomination -, les spéculations vont bon train.
Pour certains, cette fonction prestigieuse pourrait être un lot de consolation pour Ségolène Royal, privée du perchoir de l’Assemblée, ou pour Jack Lang, défait aux dernières législatives dans les Vosges. Ou donnée en récompense à Jean-Jacques Aillagon, ex-ministre (de la Culture) chiraquien passé du côté hollandiste avant la présidentielle de 2012.
Le mystère devrait être levé avant le 26 novembre, jour du 25e anniversaire de l’institut créé à l’instigation de Valéry Giscard d’Estaing et inauguré en 1987 par François Mitterrand, dans le beau bâtiment conçu par Jean Nouvel et Architecture-Studio en bord de Seine. C’est à Laurent Fabius qu’il reviendra de désigner le nouveau président, mais la décision sera celle de François Hollande, qui semble manifester pour les lieux davantage d’intérêt que Nicolas Sarkozy (…)
Jeune Afrique