C’est ce qui s’appelle un plan média bien préparé, une communication soigneusement programmée. Après avoir confié, dans un SMS à l’AFP, qu’elle était séparée d’Arnaud Montebourg, Audrey Pulvar a accordé une longue interview à Frédéric Taddeï pour le magazine masculin GQ .[…]
Sa relation avec Arnaud Montebourg. «À un moment, j’ai considéré qu’être la compagne d’Arnaud Montebourg m’empêchait de faire mon métier de journaliste neutre. Pas de mon fait, mais parce qu’aucun employeur ne voulait plus me faire crédit (…) Je serais restée dans mon rôle de journaliste neutre si on m’avais donné la possibilité de la faire. Or, mes patrons de l’époque, et les suivants, considéraient que le fait d’être la compagne d’Arnaud Montebourg faisait de moi le porte-parole de ses idées. Personne ne me reconnaissait cette qualité de journaliste. J’étais la femme de… J’ai donc fait ce que je pouvais avec ce qu’il me restait.» […]
Femme de gauche. «Oui, je suis à gauche (…) Ce n’est pas parce qu’on gagne bien sa vie qu’on doit devenir de droite. Cela veut dire quoi? L’argent modifie nos valeurs?» […]
Des lunettes à 15.000 euros. «La polémique sur leur prix est un délire complet (…) Je refuse de publier la facture ou de dire leur prix parce que je considère que ce serait donner raison aux gens qui pensent être fondés à me demander des comptes. Ce n’est pas de l’argent public. Je considère que je peux le dépenser comme je veux.»
Son avenir. «Je suis plutôt mal barrée. Je suis dans un moment de ma vie où tout cela me semble flou. Je sais faire un seul métier et je le ferai jusqu’à la fin de mes jours. D’une manière ou d’une autre (…) Mais je suis effrayée par tout ce qui se passe autour de moi. Quand je vois qu’un tweet sorti de son contexte peut faire l’objet d’une dépêche AFP …»
Le Figaro